Je vous accompagne et aide à comprendre votre Syndrome des Ovaires PolyKystique : SOPK à Lyon ou en ligne

Le SOPK : Quand les ovaires se masculinisent

Contrairement à ce que le nom laisse à penser, cette maladie ne signifie pas avoir des kystes. A la découverte de la maladie, les scientifiques pensaient observer des kystes sur les ovaires (d’où le nom) mais plus tard, les recherches ont montré qu’il s’agissait de follicules non développés.

Actuellement sont atteintes de SOPK 1 femme sur 10 et la maladie est reconnu comme première cause d’infertilité chez les femmes, et le SOPK entraine des complications cardiovasculaires et métaboliques.

Le SOPK est causé par un dérèglement de l’axe hypothalamo-hypophysaire par sur-production de LH qui va augmenter la synthèse d’androgène. De plus, une intolérance au glucide (créant de l’hyperinsulinémie) quasi systématique accentue cette augmentation des androgènes circulants.

Retrouvez le SOPK expliqué en vidéo par Adèle et moi même.


Diagnostic du SOPK :

Depuis 2003, on diagnostique le SOPK si 2 des 3 des critères de Rotterdam ci dessous sont présents:

  • A l’échographie, ovaires « polykystiques » :  présence de plus de 12 follicules autour de l’ovaire et/ou augmentation du volume de l’ovaire. Mon opinion est qu’il est important de choisir un échographiste ou un gynéco spécialisé dans ce type d’échographie.
  • Trouble de l’ovulation : absence de règles, cycle irrégulier ou cycle régulier sans ovulation. Pour vérifier cette présence ou non d’ovulation, on peut réaliser un dosage de la progestérone en deuxième partie de cycle ou observer son cycle en symptothermie, l’ovulation peut être validée si on observe une hausse de la température 4 jours consécutifs.
  • Hyperandrogénie d’origine ovarienne : hirsutisme dans 75% des cas, acné, séborrhée, voir alopécie androgénique.

En 2006 Selon la société du SOPK aux Etats Unis, les critères sont revus et seule l’hyperandrogénie clinique ou biologique est retenue.


SOPK symptômes et complications possibles :

Les symptômes du SOPK peuvent varier d’une femme à l’autre et plusieurs complications peuvent se cumuler :

  • Irritabilité, risque de dépression,
  • Fatigue,
  • Hyperinsulinémie chez femmes avec IMC élevé ou normal induisant une prédisposition à l’insulinorésistance,
  • Phénotype androgène,
  • Syndromes métaboliques (surpoids, dyslipidémie, HTA, trouble de la glycémie),
  • NASH= stéatose hépatique non alcoolique,
  • Diabète gestationnel,
  • Apnée du sommeil,
  • Infertilité,
  • Hyperprolactinémie,
  • Hyper androgénie, hirsutisme dans 75% des cas, acnée, voir alopécie androgénique;
  • Hypertrophie de la vulve : clitoris, lèvres internes,
  • Cancer de l’endomètre.


Origines possibles du SOPK :

Les origines du SOPK peuvent être diverses et multiples :

– génétiques : le facteur génétique ainsi que la programmation fœtale via le microbiote maternel

– épigénétiques : évolution selon notre mode de vie comme par exemple l’influence de l’alimentation dès l’enfance qui peut entrainer une flambée du SOPK à la puberté

– environnementales : par exemple, forte suspicion d’une influence par les perturbateurs endocriniens


Les causes du SOPK et les facteurs aggravants :

Si je mets dans la même partie les causes et les facteurs aggravants, c’est qu’il est parfois difficile de différencier ce qui est à l’origine du SOPK ou ce qui peut l’aggraver ; cela peut varier d’une femme à une autre. Les causes peuvent être multiples et souvent se cumulent.

  • Hyperinsulinémie et insulinorésistance chez femmes avec IMC élevé ou normal
  • Insulinorésistance
  • Inflammation
  • Cortisol élevé à cause du Stress / Fatigue / Épuisement nerveux et physique / Sur-adapation / Peurs conscientes ou inconscientes
  • Café, nicotine
  • Problèmes de thyroïde
  • Prolactine élevée : soit par déficit en dopamine ou par présence d’un adénome hypophysaire
  • Déficit en progestérone
  • Hypersensibilité aux androgènes
  • Syndrome de Elher danlos


Les prises en charge du SOPK :

Agir sur l’hyperinsulinémie

La 1ere étape est très importante : il s’agit de mettre en place des mesures d’hygiène et diététique; cela peut être une restriction glucidique, de l’exercice régulier… afin d’améliorer la tolérance des glucides.

Médecine conventionnelle :

La metformine est un régulateur du métabolisme glucidique. Il est couramment utilisé aux États Unis dans la prise en charge du SOPK. Ce n’est pas encore le cas en France.

Alternative naturelle :

On peut améliorer la tolérance aux glucides par des plantes comme la cannelle, la berbérine… Par un rééquilibrage alimentaire. Les bains dérivatifs peuvent être également utiles pour améliorer le métabolisme des graisses ou pour insuffler une perte de poids si cela est pertinent.

L’objectif sera de mener l’enquête sur les causes possibles de cet hyperinsulinémie: y’ a t’il présence d’une inflammation? d’une perméabilité intestinale? d’une candidose? un déficit en zinc? chrome? ….


Agir sur l’hyperandrogénie

Médecine conventionnelle :

  • Pilule : Fait descendre LH et permet de baisser l’expression des androgènes.
  • Molécule anti androgènes : Acétate de cyprotérone
    • Androcure = Acétate de cyprotérone dosée à 10 et 50mg (interdit depuis pour risque de méningiome)
    • Diane 35 = Acétate de cyprotérone 2mg + associé à des œstrogènes
  • Molécule bloquant l’effet des androgènes : spironolactone

Alternatives Naturelles :

L’accompagnement en naturo sur le coté androgène va totalement dépendre des spécificités de la personne et de son fonctionnement hormonal.

  • Repos
  • Plantes pour réguler la balance FSH / LH dont le gattilier
  • Plantes qui réduisent l’’expression des androgènes comme l’ortie racine, le palmier nain
  • Réduction du stress : EFT, psychoéducation & TCC, conseil en hygiène émotionnel, Fleurs de bach, yoga, cohérence cardiaque…
  • Bains dérivatifs pour la gestion des hormones
  • Conseils alimentaires pour adiminuer l’hyper androgénie mais aussi améliorer la qualité de l’ovulation (bon gras, etc…)

Contrôler les perturbateurs endocriniens

Une attention particulière à l’exposition au perturbateurs endocriniens sera un atout considérable dans la prise en charge du SOPK. Je pense ici à l’alimentation, aux produits de beauté et d’entretiens à privilégier bio.

la prise en charge emotionnelle

Une attention particulière à la sphère émotionnelle représente selon moi une étape clef et incontournable à la prise en charge. Certains symptômes du SOPK peuvent parfois être très difficile à vivre:

  • la fatigue,
  • la résistance à l’insuline pouvant entrainer prise de poids ou difficulté à en perdre,
  • les troubles de l’humeur pouvant aller à la dépression,
  • l’hirsutisme ou l’acné pouvant impacter l’image de soi,
  • les possibles difficultés à tomber enceinte…

Ces symptômes altèrent souvent la qualité de vie de la cliente engendrant une flambée de cortisol, facteur de maintien ou d’aggravation de la pathologie.
Aussi, il me semble nécessaire d’avoir recours à une aide émotionnelle : accompagnement émotionnel en EFT, séance de TCC: Thérapie Cognitivo-Comportementale, Coaching, séances en psychothérapie, sophrologie, …


Lister et prioriser

Trouver l’ensemble des autres facteurs aggravants et déceler les prioritaires chez la personne

Chaque SOPK est différent. La clef d’un accompagnement réussi réside à prioriser les facteurs à prendre en charge, démêler la pelote ensemble pour identifier la cause, de la cause, de la cause… Spécifiquement dans un syndrome aussi complexe et avec des facteurs autant enchevêtrés que le SOPK.

Les facteurs aggravants que je retrouve souvent en cabinet sont :

  • Une prolactine élevée par déficit en dopamine ou adénome hypophysaire.
  • Une imperméabilité intestinale
  • Une dysbiose et/ou candidose
  • Un dérèglement de la thyroïde (pas toujours visible aux analyses sanguines)
  • Une résistance au cortisol
  • Du stress


Répondre à la demande de la cliente

Quel est son objectif premier : perdre du poids ? l’hirsutisme ? la fatigue ? le désir d’enfant ? un accompagnement lors d’une PMA?

Le prise en charge sera différente et chaque protocole sera adapté en fonction de chaque femme car toutes SOPK sont différents, et les attentes de chacune aussi.

Vos témoignages

J’ai contacté Céline dans le cadre du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques).
Après avoir traversé un désert médical j’avais besoin de comprendre ce que c’était et comment vivre avec, et là, j’ai rencontré Céline.
Elle m’a donné ce dont j’avais besoin pour comprendre comment mon corps fonctionne avec ce syndrome, comment il réagit, la manière de le nourrir, la douceur que j’avais besoin de m’apporter. 🌸
Aujourd’hui j’ai bien plus de compréhension et d’amour envers moi même, je fais attention à moi et mon corps différemment. Mes TCA se sont améliorés. Et surtout j’écoute mon corps et c’est l’un des plus beaux cadeaux que je puisse me faire. 🎁✨
J’ai aussi participé à l’un de ses cercles de Femmes et ça, ça a été magique. Cela complétait ce que l’on voyait ensemble et j’en ressors plus forte et grandie. ✨

Aude