Naturopathe spécialisée dans la prise en charge du Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK),
j’accompagne les femmes dans leur parcours vers une vie plus sereine avec cette pathologie.
- Consultations en cabinet et en ligne. Vous vivez à Lyon ? Nous pouvons nous rencontrer ! C’est ici que se situe mon cabinet. Vous êtes ailleurs en France, et pourquoi pas dans le Monde ? Je vous propose des consultations à distance.
- Bilan de santé personnalisé. J’effectue une évaluation complète de vos symptômes pour identifier les causes et les facteurs aggravants de votre SOPK.
- Plan d’action individualisé. Je vous fournis des recommandations spécifiques en fonction de votre trouble hormonal, de votre façon de le vivre, et de vos besoins et objectifs.
Céline Douaire, naturopathe SOPK à Lyon et en ligne
Naturopathe à Lyon, je propose aussi des consultations en ligne. Je souhaite permettre à toutes les femmes, où qu’elles soient, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et adapté à leur trouble hormonal.
Comme vous, je suis atteinte de SOPK. Mon métier de naturopathe et mes connaissances en médecine naturelle me permettent de vivre les symptômes de cette maladie plus facilement. Après avoir potassé ce sujet pendant des années, je ne pouvais pas garder mes petits secrets pour moi !
Je crois en une approche globale du corps humain. En tant que naturopathe, je considère l’ensemble de votre être – physique, émotionnel et mental – pour une prise en charge complète.
Chaque femme est unique, et chaque cas de SOPK l’est aussi. C’est pourquoi je prends le temps de comprendre les particularités de chacune de mes patientes. Mon objectif est de vous proposer des solutions vraiment adaptées. L’écoute, la bienveillance et la collaboration active entre nous sont les clés de mes séances de naturopathie.
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Rappel sur le fonctionnement du cycle menstruel
Le cycle menstruel est un processus biologique régulier qui se produit chez les femmes en âge de procréer. Il dure généralement 29 jours, bien que cette durée puisse varier d’un individu à l’autre. Il est divisé en quatre phases : menstruelle, folliculaire, ovulatoire et lutéale. ↓
Comprendre le fonctionnement de votre cycle menstruel est indispensable pour en reconnaître les dysfonctionnements et retrouver votre pouvoir d’agir dessus. Mon premier rôle de naturopathe experte en SOPK est de vous informer au mieux.
Les 4 phases du cycle menstruel :
- Phase menstruelle : Le cycle commence avec la menstruation, caractérisée par l’évacuation de la muqueuse utérine sous forme de saignements. Cette phase dure de 3 à 7 jours selon les femmes. Pendant les règles, vous pouvez ressentir des crampes, de la fatigue et des douleurs abdominales. Ou d’autres symptômes, le corps féminin est plein de surprises !
- Phase folliculaire : En même temps que la menstruation, l’hypophyse commence à libérer l’hormone folliculo-stimulante (FSH). Elle stimule la croissance des follicules ovariens. Un de ces petits sacs devient dominant et se prépare pour la libération de l’ovule (l’ovulation). Simultanément, la muqueuse utérine se gorge à nouveau de sang riche en micronutriments pour accueillir potentiellement un petit bébé si une fécondation se produit dans la phase ovulatoire.
- Ovulation : Au 14ᵉ jour du cycle, environ, une augmentation de l’hormone lutéinisante (LH) provoque la libération de l’ovule par le follicule dominant. C’est un moment clé pour la fertilité. Vous pouvez remarquer suite à cette ovulation une augmentation de votre température basale et une légère douleur au bas-ventre. Avec de l’attention, il est même possible de ressentir quel ovaire travaille !
- Phase lutéale : Après l’ovulation, le follicule rompu se transforme en un corps jaune. Il sécrète de la progestérone pour continuer à préparer l’utérus à une éventuelle grossesse. Si l’ovule n’est pas fécondé, les niveaux de progestérone vont chuter et entraîner des crampes utérines pour expulser le sang accumulé lors de la phase folliculaire : c’est le début d’un nouveau cycle. Durant cette phase, vous pouvez ressentir des douleurs à l’utérus ou votre moral peut être atteint, avec parfois des symptômes dépressifs. Si ces symptômes sont souvent banalisés, ils ne sont cependant pas censés vous faire souffrir, si c’est le cas, consultez quelqu’un qui saura vous écouter ET vous proposer des solutions. Cela peut être avec moi ou un autre personnel médical ou paramédical.
Les hormones jouent un rôle essentiel dans la régulation du cycle menstruel. Les œstrogènes épaississent la muqueuse utérine et permettent la sécrétion d’une glaire cervicale de qualité tandis que la progestérone maintient en place la muqueuse pour une possible grossesse. La FSH et la LH sont fondamentales pour assurer le bon développement des follicules et l’ovulation.
Un équilibre hormonal est donc nécessaire pour un cycle sain. Les déséquilibres peuvent entraîner des troubles comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), de l’endométriose, des SPM, des douleurs…
Je ne peux que vous encourager à comprendre et suivre votre cycle. Vous êtes la mieux placée et je peux vous aider à bien le connaître et y détecter des irrégularités. Si c’est le cas, tournez-vous vers un professionnel de santé, comme un.e naturopathe SOPK, qui cherchera avec vous les causes de ces troubles.
Les caractéristiques du SOPK : quand les ovaires se masculinisent
Un SOPK est différent d’une femme à une autre. Cependant, il existe des caractéristiques courantes, que l’on retrouve dans la plupart des cas. ↓
- Dérèglement hormonal : Le SOPK est marqué par une production ou une diffusion / concentration anormalement élevée d’hormones androgènes, comme la testostérone et la Dihydrotestostérone (DHT). Elles sont souvent considérées comme des hormones « mâles », bien qu’elles soient naturellement présentes en petites quantités chez les femmes. Cette hyperandrogénie peut entraîner une masculinisation des caractéristiques physiques chez certaines femmes, surtout au niveau de la pilosité.
La LH est également fréquemment plus élevée que la moyenne.
- Troubles du cycle menstruel : Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques connaissent généralement des cycles menstruels irréguliers, voire absents. La phase ovulatoire peut être perturbée, ce qui signifie que l’ovulation n’a pas toujours lieu correctement ou peut intervenir très longtemps après la phase de menstruation. La conception peut devenir plus difficile.
- Hyperandrogénie : Les symptômes les plus courants sont : l’hyperpilosité, ou vous avez peut-être aussi entendu votre gynéco prononcer le doux nom d’hirsutisme (croissance excessive des poils, notamment sur le visage, la poitrine et le dos), la chute de cheveux (alopécie androgénétique) et l’acné (peau grasse et éruptions cutanées dues à l’excès de testostérone).
Contrairement à ce que son nom laisse à penser, cette maladie ne signifie pas avoir des kystes. À la découverte de ce trouble hormonal, les scientifiques ont pensé observer des kystes sur les ovaires (d’où cette dénomination). Plus tard, les recherches ont montré qu’il s’agissait en fait de follicules non développés jusqu’à maturation complète. Le terme « polykystique » fait référence à l’apparence des ovaires à l’échographie.
Au cours de la vie d’une femme, le SOPK évolue. On peut observer des variations de symptômes et de risques en fonction des âges :
- À l’adolescence, les premiers signes du syndrome des ovaires polykystiques peuvent apparaître. Ils se manifestent par l’hyperandrogénie (acné sévère, hyperpilosité) et des cycles menstruels irréguliers.
- Vers 25-40 ans, l’hyperandrogénie persiste et les femmes peuvent éprouver des difficultés à concevoir (hypofertilité) en raison des cycles très longs et dans quelques rares anovulatoires
- Vers 40 ans, les symptômes d’hyperandrogénie continuent, avec l’ajout potentiel de problèmes de métabolisme des glucides, comme une intolérance aux sucres.
- À partir de 50 ans, le risque de complications à long terme augmente. Les maladies cardiovasculaires et un diabète de type 2 peuvent apparaître.
Ces évolutions possibles prouvent, s’il le fallait, l’importance de la prise en charge et de la gestion du SOPK tout au long de la vie d’une femme.
SOPK et infertilité : que peut la naturopathie ?
La naturopathie propose une approche holistique pour mieux vivre avec un SOPK. Voici comment :
- Équilibrer les hormones grâce à la phytothérapie et l’aromathérapie afin de retrouver des cycles plus courts, donc plus de phases fertiles.
- Améliorer la qualité de l’ovulation grâce à l’alimentation, la phytothérapie
- Reconnaître ses fameuses phases fertilites grâce à une bonne connaissance de son cycle. Repérer son ovulation est plus facile que vous le croyez et peut donc grandement vous faciliter la tâche pour « viser » juste, surtout si vos périodes fertiles sont espacées.
- Améliorer la sensibilité à l’insuline avec une alimentation à faible indice glycémique, ce qui aide à l’ovulation.
- Réduire l’inflammation en dirigeant vers des aliments riches en oméga-3 et en antioxydants, ainsi que des suppléments.
- Diminuer le stress en proposant des techniques pour réduire les niveaux de cortisol et optimiser la production de progestérone pour une implantation de l’embryon facilitée.
- Favoriser une bonne hygiène de vie pour une meilleure régulation hormonale.
- Traiter les carences nutritionnelles avec des compléments alimentaires ciblés pour une ovulation puis une grossesse au top !
Je suis personnellement atteinte de SOPK. Je produis une moyenne de deux ovulations par an. Mais, en préparant mon corps pour l’aider à réaliser une ovulation de compét’ et en connaissant super bien ma période fertile, je suis tombée enceinte au premier essai ! Et ma fille est magnifique, bien entendu.
Un.e naturopathe spécialisé.e en SOPK apporte des solutions naturelles pour améliorer la fertilité des femmes tout en soutenant leur bien-être global.
Comment se déroule votre accompagnement avec une naturopathe spécialisée en SOPK ?
Chaque SOPK est différent. La clé d’un accompagnement réussi réside dans le fait de prioriser les facteurs à prendre en charge. Ensemble, nous démêlons la pelote pour identifier la cause, de la cause, de la cause…
1 – Lister et prioriser les facteurs aggravants. J’évalue en détail l’état de santé général et les symptômes spécifiques de chaque patiente. Nous identifions les facteurs aggravants, tels qu’une prolactine élevée, une imperméabilité intestinale, une dysbiose voire une candidose, un dérèglement de la thyroïde, une inflammation, des carences dans certains micronutriments, une résistance au cortisol, un stress chronique, etc.
2 – Objectifs personnels de la patiente. Nous définissons vos intentions principales, qu’il s’agisse de :
- perte de poids,
- réduction de l’hirsutisme,
- retrouver une belle qualité de peau ou de cheveux,
- amélioration de la fatigue, de l’humeur ou du stress,
- désir de concevoir un enfant,
- accompagnement lors d’une PMA, etc.
Chaque protocole est adapté à vos attentes et priorités.
3 – Mise en place du protocole personnalisé. J’établis un plan d’action en fonction des priorités et objectifs définis. Il peut inclure des recommandations en matière d’alimentation, de compléments alimentaires, de phytothérapie, de gestion du stress et d’hygiène de vie.
4 – Suivi et ajustements. Des consultations de suivi (en général trois mois après la première) permettent d’évaluer les progrès, d’ajuster les protocoles et de répondre à vos nouvelles préoccupations ou objectifs. La méthode que j’utilise en tant que naturopathe SOPK est flexible et évolue en fonction des réponses de votre corps.
5 – Accompagnement émotionnel. Si, au cours de votre accompagnement en naturopathie, nous identifions un stress chronique comme facteur sous-jacent aggravant, la prise en charge de celui-ci sera judicieuse. Vous pouvez le faire avec le thérapeute de votre choix. Si vous le souhaitez, je me ferai un plaisir de vous accompagner grâce à mes outils de libération émotionnelle (EFT), thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et coaching.
Avec cette approche qui mêle la naturopathie au syndrome des ovaires polykystiques, je m’efforce de vous apporter un accompagnement complet et individualisé.
Quels sont les signes d’un syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques est diagnostiqué par un médecin ou un gynécologue. Pour déceler le SOPK, le praticien utilise ce qu’on appelle les « critères de Rotterdam ». ↓
Au moins deux des trois éléments suivants doivent être présents :
- Détection à l’échographie d’ovaires « polykystiques » : présence de plus de 12 follicules autour de l’ovaire et/ou augmentation du volume de l’ovaire. Mon opinion est qu’il est important de choisir un échographiste ou un gynécologue spécialisé dans ce type d’échographie.
- Troubles de l’ovulation : absence de règles, cycle irrégulier ou cycle régulier sans ovulation. Les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des cycles menstruels irréguliers, espacés de plus de 35 jours, ou des périodes d’aménorrhée (absence de règles) pendant plusieurs mois. Pour vérifier cette présence ou non d’ovulation, il est possible de réaliser un dosage de la progestérone en deuxième partie de cycle. Vous pouvez aussi observer votre cycle en symptothermie (température et apparence des glaires cervicales).
- Hyperandrogénie d’origine ovarienne : les signes d’un SOPK incluent une croissance excessive des poils (hirsutisme) dans 75% des cas, de l’acné, de la séborrhée, voire une alopécie androgénique.
Outre ce diagnostic médical, d’autres symptômes peuvent vous alerter sur la supposée présente d’un trouble des ovaires polykystiques. Les femmes atteintes de SOPK présentent souvent un déséquilibre hormonal important :
- taux élevé de testostérone circulante et/ou SHBG dans les normes basses ;
- déficit en progestérone, dû à l’absence fréquente d’ovulation ;
- prolactine augmentée ;
- hyperinsulinisme, peut se tester en sanguin grâce à un test de HOMA ou une HGPO avec insuline ;
- déséquilibre des hormones hypophysaires entre la FSH et la LH, avec une hypersécrétion de LH.
La résistance à l’insuline est fréquente également (notamment si l’hyperinsulinisme perdure).
Enfin, certaines femmes peuvent ressentir des douleurs lombaires pendant leurs règles. Une sensation de fatigue chronique, accompagnée de stress et de pensées négatives, est courante dans le cas d’un syndrome des ovaires polykystiques.
Vous le constatez, les signes du SOPK sont nombreux et variés ! Ils changent en fonction des femmes, ce qui nécessite une prise en charge individualisée de chacune.
Quelles sont les principales causes et les facteurs aggravants de cette maladie hormonale chronique ?
Les causes exactes du SOPK ne sont pas complètement comprises à l’heure actuelle. Cependant, plusieurs facteurs sont reconnus comme jouant un rôle dans son développement et son aggravation. ↓
- L’hygiène de vie. Une alimentation qui ne prend pas en compte les spécificités du SOPK et un mode de vie sédentaire peuvent en aggraver les symptômes. Des assiettes riches en sucres ou ayant une charge glycémique élevée (à différencier de l’indice glycémique) contribuent à la résistance à l’insuline, qui est souvent associé à ce trouble hormonal. La consommation excessive de café et de nicotine peut aussi perturber les niveaux hormonaux.
- Facteurs génétiques. Le SOPK a parfois une composante familiale. Les experts suggèrent donc que les gènes jouent un rôle dans son développement.
- Perturbateurs endocriniens. L’exposition aux produits chimiques présents dans certains plastiques, pesticides et produits cosmétiques, peuvent interférer avec le système hormonal. Sachant que dans le SOPK, tout est une question d’hormones, on comprend vite (je prendrai le temps de vous expliquer) le lien de causalité possible.
- Stress. Le stress chronique augmente les niveaux de cortisol dans le corps, ce qui perturbe son équilibre hormonal. La fatigue, l’épuisement nerveux et physique, ainsi que la sur-adaptation aux situations de stress peuvent également jouer un rôle dans l’aggravation du SOPK notamment sur l’équilibre œstrogène/progestérone.
- Contraception hormonale. L’utilisation de contraceptifs hormonaux comme la pilule peut masquer les symptômes du SOPK, tout en perturbant l’équilibre hormonal naturel de la femme. Chez certaines femmes que je reçois, la pilule a été un facteur améliorant, chez d’autres, aggravant.
- Hypothyroïdie et hyperthyroïdie. Les dysfonctionnements thyroïdiens peuvent influencer le cycle menstruel, et donc provoquer ou aggraver un syndrome des ovaires polykystiques.
- Insulinorésistance et hyperinsulinémie. La résistance à l’insuline, qui peut se produire même chez les femmes ayant un indice de masse corporelle (IMC) normal, est un facteur majeur du SOPK. L’hyperinsulinémie (excès d’insuline dans le sang) peut exacerber la production d’androgènes.
- Facteurs hormonaux. Un excès de prolactine, pouvant être dû à un déficit en dopamine ou à la présence d’un adénome hypophysaire, peut perturber le cycle menstruel. La faible production de progestérone est courante chez les femmes atteintes de SOPK. Certaines patientes peuvent avoir une grande sensibilité aux androgènes, qui aggravent les symptômes comme l’hirsutisme et l’acné.
- Syndrome d’Ehlers-Danlos. Bien que rare, ce trouble du tissu conjonctif peut être associé au SOPK.
Les causes du syndrome des ovaires polykystiques changent d’une femme à une autre. Pour les déterminer, un travail d’analyse et de compréhension de votre mode de vie avec un.e naturopathe SOPK peut être efficace. C’est un bon moyen pour trouver des solutions adaptées à 100 % à votre maladie.
Quelles sont les conséquences du SOPK sur la vie des femmes atteintes de ce trouble hormonal ?
La vie des femmes qui souffrent de cette maladie hormonale peut être difficile. Le SOPK a des impacts sur de nombreuses strates du quotidien.
Conséquences physiques :
- Hyperandrogénie : l’excès d’hormones mâles peut entraîner une pilosité excessive (hirsutisme), une perte de cheveux (alopécie) et de l’acné sévère.
- Prise de poids : Beaucoup de femmes atteintes de SOPK ont des difficultés à maintenir un poids santé en raison de la résistance à l’insuline.
- Syndrome métabolique : le risque de développer un syndrome métabolique est plus élevé. Il se caractérise par une obésité abdominale, une hypertension, des taux élevés de cholestérol et une résistance à l’insuline. De fait, il participe à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.
- Problèmes de peau : acné persistante et parfois sévère, peau grasse, et taches sombres sur la peau (acanthosis nigricans).
Conséquences sur la reproduction :
- Grossesses à « risque » : les femmes avec un syndrome des ovaires polykystiques ont plus de risques de connaître des complications pendant leur grossesse, notamment le diabète gestationnel, la prééclampsie et les fausses couches.
- Difficultés à concevoir : en raison des cycles menstruels irréguliers ou absents, les femmes peuvent éprouver des difficultés à tomber enceinte. Une assistance médicale est souvent proposée pour booster la fertilité. La naturopathie est également d’une aide précieuse.
Conséquences sur la santé à long terme :
- Diabète de type 2 : la résistance à l’insuline et l’hyperinsulinémie augmentent le risque de développer un diabète de type 2.
- Maladies cardiovasculaires : les femmes touchées par le SOPK ont un risque plus élevé de développer des maladies cardiovasculaires en raison de l’hypertension, du haut taux de cholestérol et du syndrome métabolique.
- Cancer de l’endomètre : l’absence d’ovulation régulière peut entraîner une accumulation de la muqueuse utérine, ce qui augmente le risque de cancer de l’endomètre.
Conséquences émotionnelles et psychologiques :
- Augmentation du stress, de l’anxiété et des risques de dépression.
- Baisse de l’estime de soi due à l’hirsutisme, l’acné et la prise de poids qui peuvent affecter l’image de soi.
- Les symptômes physiques et émotionnels du SOPK peuvent aussi toucher la vie sociale et les relations personnelles des patientes.
Vivre avec ce trouble hormonal n’est pas chose aisée.
Heureusement, des solutions naturelles existent pour vous permettre une vie plus douce au quotidien !
Comment faire disparaître le SOPK ? Vers quel spécialiste de santé se tourner pour le prendre en charge ?
Quelles solutions existent en médecine allopathique pour atténuer ce trouble hormonal ?
Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques en médecine allopathique se concentre sur la gestion des symptômes et des complications associées. Il n’existe pas de traitement curatif pour guérir le SOPK.
Voici un aperçu des solutions disponibles :
- Pilule contraceptive. Les contraceptifs oraux combinés (œstrogènes et progestérone) sont souvent prescrits pour réguler les cycles menstruels, réduire l’hyperandrogénie et améliorer l’acné et l’hirsutisme. La pilule aide à diminuer les niveaux de LH, ce qui réduit la production d’androgènes par les ovaires. Prenons l’exemple de Diane 35. Cette pilule est une combinaison de 2 mg d’acétate de cyprotérone et d’œstrogènes. Elle est utilisée pour traiter l’acné sévère et l’hyperandrogénie.
- Metformine. Ce médicament est utilisé pour réguler le métabolisme des glucides. Il est prescrit pour traiter la résistance à l’insuline associée au SOPK. La molécule aide à réduire les niveaux de glucose dans le sang. Bien que largement utilisée aux États-Unis, son utilisation est moins fréquente en France.
- Acétate de Cyprotérone. Il s’agit d’un anti-androgène qui bloque les effets des androgènes. Il est utilisé sous forme de médicaments comme Androcur (acétate de cyprotérone dosée à 10 et 50 mg, bien que son utilisation soit désormais limitée en raison des risques de méningiome).
- Spironolactone. Ce médicament obstrue les récepteurs des androgènes. Il réduit ainsi les effets de l’hyperandrogénie, notamment l’hirsutisme et l’acné.
Les médecins prescrivent aux femmes atteintes de SOPK des traitements symptomatiques. La naturopathie permet de parvenir à des résultats similaires, sans absorber de cocktail médicamenteux.
Quelles réponses une naturopathe apporte-t-elle au SOPK pour vous soulager ?
La naturopathie propose une approche globale et personnalisée pour soulager les symptômes du SOPK. Avec des méthodes naturelles, vous pouvez adoucir votre quotidien et diminuer les signes de la maladie.
Alimentation adaptée pour l’équilibre hormonal :
- Une alimentation riche en nutriments, équilibrée en glucides, protéines et bons gras est essentielle. Elle permet de stabiliser les niveaux de sucre dans le sang et soutient l’équilibre hormonal.
- Intégrez des aliments anti-inflammatoires comme les légumes verts, les baies, les poissons gras et les noix. Un rééquilibrage alimentaire bien mené permet de stabiliser la glycémie.
Les probiotiques et une alimentation riche en fibres sont parfaits pour soutenir un microbiote sain (pour un meilleur équilibre hormonal et préparer une bonne flore pour une éventuelle grossesse). Tout cela aide également à favoriser une bonne ovulation et améliore les Syndromes Pré Menstruels (SPM) autant physiques, comme la douleur, qu’émotionnels (fatigue, irritabilité, etc.).
Compléments alimentaires. Dans le cas d’un SOPK, il peut être judicieux de compléter son alimentation.
- Du côté des vitamines et minéraux, je peux conseiller une supplémentation en zinc, chrome, magnésium, iode, vitamine D et vitamine B, Inositol pour soutenir les fonctions métaboliques et hormonales.
- Les acides gras Oméga-3 sont utiles pour réduire l’inflammation et soutenir la santé hormonale.
Bien sûr, la prise de compléments alimentaires est à discuter avec un.e naturopathe experte en SOPK ! Chaque cas est singulier.
Baisse du stress.
- Pour calmer votre esprit, vous pouvez miser sur des techniques de relaxation comme la méditation, la cohérence cardiaque ou le yoga.
- J’encourage la pratique d’une activité physique régulière pour améliorer l’humeur et réguler les niveaux hormonaux, notamment l’insuline.
- Des techniques comme l’EFT, et la TCC permettent d’apprendre à se libérer du stress.
Phytothérapie. La nature est bien faite, elle nous apporte des solutions au SOPK !
- Sauge, framboisier, luzerne, alchémille : pour équilibrer les hormones féminines.
- Gattilier : pour réguler la balance FSH/LH et améliorer l’ovulation.
- Ortie racine et palmier nain : pour réduire l’expression des androgènes.
- Chardon-Marie, artichaut : pour détoxifier le foie et l’aider à éliminer les hormones en excès.
- Cannelle, berbérine : pour améliorer la tolérance aux glucides.
Réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Privilégiez les produits bio et qui ne sont pas emballés dans du plastique.
Prise en charge émotionnelle. Il me semble important de porter une attention particulière à votre sphère émotionnelle. Les symptômes du SOPK peuvent être difficiles à vivre :
- fatigue,
- résistance à l’insuline qui peut entrainer une prise de poids ou des difficultés à en perdre,
- troubles de l’humeur pouvant mener à la dépression,
- hirsutisme ou acné qui impactent l’image de soi,
- possibles difficultés à tomber enceinte, etc.
Votre santé mentale peut pâtir de votre syndrome des ovaires polykystiques. Une prise en charge psychologique peut vous aider à mieux vivre le quotidien avec cette maladie chronique. Il me paraît essentiel d’avoir recours à une aide émotionnelle : accompagnement émotionnel en EFT, séance de TCC ( Thérapie Cognitivo-Comportementale), coaching, séances en psychothérapie, sophrologie, etc.
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