Mon cerveau a des spécificités qui s’expriment sous forme de trouble(s) DYS, TDA/H, HPI… les différentes rééducations me sont utiles pour compenser mes points faibles. En même temps, que puis-je faire pour aider mon cerveau ?
Pour bien fonctionner, il doit être correctement alimenté.
S’il ne pèse que 2% de mon poids celui-ci consomme plus de 20% de mon énergie grâce au glucose, fourni exclusivement par mes aliments et qui joue un rôle fondamental dans l’activité cognitive.
Après le tissu adipeux, mon cerveau est l’organe le plus riche en lipides (60% de son poids sec) de tout mon corps. Ces lipides sont indispensables aux membranes qui assurent les neurotransmissions. Il est donc primordial d’avoir du gras au menu. Mais du gras de qualité comme les Omégas 3.
Apporter du glucose, oui mais sucres lents ou rapides ? Quelles sont les bonnes graisses et où les trouver ? Quelles protéines et à quel repas? Quels micronutriments et comment ? Troubles intestinaux, quels liens avec mon cerveau ?
Les protéines sont également à mettre au menu. Elles constituent la matières première pour la fabrication des neurotransmetteurs, dont l’incontournable dopamine. Celle-ci est essentielle dans l’attention et la mémoire de travail. Impliquée dans le TDA/H, elle a également un impact positif dans l’image que j’ai de moi et favorise mon estime et mon auto-valorisation.
Les minéraux (fer, magnésium, zinc…), vitamines, antioxydants permettent de réguler l activité cérébrale.
Tous ces nutriments sont nécessaires au développement et au bon fonctionnement de mon cerveau. Une carence de l’un ou l’autre peut altérer le fonctionnement de mes cellules nerveuses et par conséquent de ma mémoire et de mes apprentissages.
Je comprends alors l’importance du concept de « Neuro-diététique » ou « Comment bien se nourrir pour optimiser le fonctionnement de son cerveau ».
Et mon deuxième cerveau dans tout ça?
Mon écosystème intestinal est également primordial dans ma vie psychique. Il permet le bon passage dans mon corps, de tous les micronutriments que j’ai dans mon alimentation.
On sait maintenant que « Un trouble intestinal et notamment un état inflammatoire peut avoir des répercussions sur l’activité cérébrale. » (1)
La digestion et la santé de l’intestin occupe une place clef dans l’accompagnement des personnes concernées par les troubles des apprentissages.
De nouveaux horizons avec l’épigénétique
De plus, l’épigénétique montre que tout se rejoue chaque jour grâce à une meilleure densité micronutritionnelle, un bon rythme veille-sommeil, une bonne gestion du stress…
La neuro-nutrition peut corriger des déficits biologiques sous-jacents aux troubles des apprentissages. D’autres techniques utilisées en naturopathie, comme la relaxation, la phytothérapie peuvent être utiles et complémentaires aux autres approches afin d’améliorer le confort de vie.
1. Pr COUDRON Olivier, Professeur associé en pharmacologie clinique université de Bourgogne, responsable pédagogique des diplômes universitaire : Nutrition santé
Titulaire du DU Neuropsychologie, Education et Pédagogie et experte en neuro-nutrition, je reçois de nombreux enfants et adultes concernés par les troubles des apprentissages, TDA/H et HPI en cabinet.
Retrouvez les conseils pour booster sa dopamine dans mon article dédié.
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